Aller au contenu

Le sort des enfants placés au cœur de

Nos rêvoltes

Les Amis du théâtre populaire (ATP) ont accueilli à la Louvière d’Épinal l’équipe de la pièce  Nos rêvoltes. Une œuvre qui traite de situations dramatiques traversées par les enfants séparés de leurs parents et placés en foyer.

Ayant pour cadre un foyer pour enfants placés, la pièce de Simon Grangeat  Nos rêvoltes a beaucoup ému le public de la Louvière.

C’est un sujet sensible qui était abordé lors de la dernière pièce au programme des Amis du théâtre populaire (ATP) jeudi à la Louvière : celui de l’arrachement vécu par les enfants séparés de leurs parents et placés en foyer.
Nos rêvoltes , de Simon Grangeat et mise en scène par Muriel Sapinho, traite en effet de situations dramatiques traversées par beaucoup de jeunes garçons et filles, et souvent passées sous silence.

Ayant pour cadre un foyer pour enfants placés, la pièce de Simon Grangeat Nos rêvoltes a beaucoup ému le public de la Louvière.
Ayant pour cadre un foyer pour enfants placés, la pièce de Simon Grangeat Nos rêvoltes a beaucoup ému le public de la Louvière.

Créé à partir d’expériences réelles, de rencontres avec des enfants et des personnels encadrants (psy, éducateurs, assistants), le spectacle a l’avantage de proposer une double lecture enfant-adulte.

Au fil de l’histoire, les deux comédiens (Jean-Baptiste Epiard et Claire Schumm) jouent le rôle de narrateur et incarnent les différents personnages impliqués. On découvre le parcours de Joseph, un garçon de 12 ans emmené par la police pour intégrer un foyer, sur fond d’inceste maternel, avec tout ce que cela comporte de brutalité, d’injustice et de douleur psychologique.

L’atmosphère des lieux est parfaitement restituée, sa rigueur, son manque d’humanité, mais on est aussi témoin de belles rencontres, notamment avec des adultes bien intentionnés et avec Nour, une élève espiègle et aguerrie au système qui va prendre le petit Joseph sous son aile.
L’occasion de se rendre compte que le destin de ces enfants déplacés peut échapper à la noirceur, et que ces « partitions » déchirantes peuvent toujours comporter des notes d’espoir et de bonheur.

lire l’article original…